Céline Merveilleux du Vignaux

Née en Ardèche, Céline grandit dans le sud de la France, près de la nature avec une grande liberté de pensée. Entourée de son père, professeur de philosophie, de sa mère infirmière, ainsi que ses deux frère et sœur, son quotidien est rempli de soleil et de voyages en Italie. Ses parents étant un brin hippies, sa mère tisse et fabrique des bougies avec de la cire d’abeille pendant que son père lui parle d’art et du monde.

Ses échanges avec son père développent en elle une envie de mieux comprendre les relations internationales. Après des classes préparatoires, son choix se porte sur une faculté de lettres où elle obtient une maîtrise d’italien. Mais en 1997, toujours taraudée par les questions internationales, elle ne se résout pas à devenir professeur d’italien et fait ses valises pour Paris où elle n’a ni famille, ni aucun contact. Fille au pair, elle entreprend un master en Affaires européennes à Paris VIII, et s’inscrit en parallèle à  l’INALCO dans un master en Relations internationales. Les deux diplômes en poche en 1999, ses ambitions professionnelles ne manquent pas : l’ONU, l’UNESCO, l’OFPRA, ces organismes aux abréviations notoires occupent son esprit car être au cœur de la réalité lui importe.  Libre de toute attache familiale et sensible aux enjeux internationaux,  elle envisage de devenir reporter de guerre pour combler sa soif de liberté, tout en restant proche des populations.

Ses recherches se somment par des stages notamment chez France 3, et au Quai d’Orsay. Employée à la cellule communication de l’Élysée,  elle est sollicitée pour un poste à la Marine nationale, comme interprète et traductrice français-italien sur des projets à l’export. Céline, élevée par des parents antimilitaristes, veut voir ce décor-là de ses propres yeux.

Après cinq ans dans la Marine nationale, où elle y rencontre son mari, l’agence de notation Standard & Poor’s la recrute pour une mission de prospection. L’occasion pour Céline de découvrir la culture américaine du travail, la finance, et surtout de travailler pour Giuliana, sa N+1, devenue une amie et qui restera à ses yeux une femme modèle pour sa force et sa liberté de penser.

En 2011, elle quitte son poste pour suivre son mari à Pékin. Céline est heureuse de partir, voir autre chose, combler sa curiosité. C’est l’occasion pour elle d’écouter son attirance pour le monde de l’art. Une triple formation s’en suit, chez Sotheby’s, à la London School of Art et chez Christie’s. Mais si elle apprécie tout ce qui révèle de l’art, elle réalise que travailler dans ce domaine requiert une personnalité quelque peu différente de la sienne.

Cinq ans plus tard, en 2016, après un bref retour en France, Céline part en famille à Shanghai. Elle y découvre les bienfaits du yoga, une reconnexion avec elle-même en toute sincérité, corps et esprit. Etaient-ce donc les débuts de sa future carrière ? Tokyo s’offre à eux en 2018 et suite à un évènement bouleversant, une étincelle en elle la propulse vers sa quête actuelle. Le métier de psychopraticienne s’impose.

Elle déploie alors ses ailes et suit des formations au CERFPA, incluant de la théorie et des stages. La PNL, la thérapie de couple, l’analyse transactionnelle, la psychologie positive, Céline suit assidûment ces sujets à travers des cours et beaucoup de lectures. Elle s’abreuve de théorie et sculpte sa pratique, tissant en même temps un réseau.

Elle anime des ateliers Faber et Mazlish sur la communication parents -enfants, sujet pour lequel l’association Ippo Ippo à Tokyo la choisit comme intervenante, et l’OLES fait appel à son expertise pour venir en aide auprès des Français en détresse au Japon. En rejoignant FAJ en 2019, elle devient mentore à deux reprises et mentorée du programme Mentorat, ainsi qu’animatrice des ateliers Arbre de vie avec une coach professionnelle certifiée Domitille Gentilhomme. Elle rejoint en 2020 le Club Entrepreneures qui lui permet de resserrer son projet, lui donne un cap à suivre et un cadre de travail qui la fait monter en puissance. Très investie, elle y découvre des outils d’entrepreneure et un état d’esprit où elle gagne en confiance et en performance.

Intéressée par l’art textile en général et les bienfaits de l’art-thérapie en particulier, Céline qui aime travailler les matières textiles par la couture, le tissage, le tricot, constate chez certains patients que la pratique de l’art en séance permet aux langues de se délier et de restaurer l’estime de soi. La broderie japonaise sashikoainsi que le boro, l’art du textile usé font partie de ses favoris locaux. Très en vogue aujourd’hui dans la mode, ce dernier était utilisé au xixe siècle par les classes populaires pour raccommoder les vêtements usés, afin de leur offrir une nouvelle vie.

La prochaine corde à son arc est la psychogénéalogie, une pratique selon laquelle les événements et les conflits vécus par les ascendants d’un individu influencent ses faiblesses, ses troubles psychologiques, voire ses maladies. Comme le veut toute psychopraticienne, elle a elle-même suivi une thérapie personnelle. Elle participe actuellement à des séances d’hypnothérapie avec Mami Nakanishi pour continuer cette connaissance de soi indispensable au métier de thérapeute.

Sensible et entière, si son métier requiert délicatesse et empathie, elle doit aussi faire preuve de solidité d’esprit et  persévérance. Pour cette école de pensée, les œuvres cinématographiques Volver de P. Almodovar et Frida de J. Taymor l’inspirent, et elle conserve dans sa bibliothèque Femmes qui courent avec les loups de C. Pinkola Estés et L’art de la joie de G. Sapienza. Autant d’ouvrages illustrant des portraits de femmes battantes qui perpétuellement rebondissent face à l’adversité et défendent coûte que coûte leur identité.

Céline s’est intéressée à tout, n’a pas eu peur d’écouter ses envies, a su changer son fusil d’épaule, a exploré les passions de ses parents et en même temps fréquenté des milieux aux antipodes de leurs principes. Son parcours riche, sans crainte de se réinventer, fait d’elle une personne neuve à chaque chapitre. Mais son engouement pour la psychothérapie revêt une toute autre importance. Depuis 2018, cette activité lui dessine un parcours profond et très significatif, un rôle humble et engagé pour aider autrui à trouver sa propre lumière.

À l’âge de 10 ans, Céline voulait gagner le prix Nobel de la paix. Sauf erreur, pas une seule Française ne l’a gagné. Pour le moment.


Remerciements à https://www.sensemofr.com pour son expertise de relecture et corrections de texte
[04/09/2021]